:
Les Echanges commerciaux entre la France et le Cambodge en 2000
( source : "La Lettre de Phnom Penh" de l'Ambassade
de France à Phnom Penh, Cambodge)
Les échanges
commerciaux entre la France et le Cambodge ont pratiquement doublé
au cours des trois dernières années, pour atteindre 682 millions
de francs en 2000. Cette forte progression est à mettre au compte
du dynamisme de nos ventes (+ 61 %) sur un petit marché redevenu
porteur, mais plus encore à l'envolée de nos achats au Cambodge
(+ 140 %). Il en résulte une diminution drastique de notre solde
excédentaire.
1- La
France continue à tirer profit de la reprise économique au Cambodge...
Premier pays non asiatique fournisseur
du Cambodge, avec des exportations qui ont totalisé 344 millions
de francs en 2000 et affichent un taux de progression encore plus
marqué (+ 34 %) que celui observé en 1999 (+ 20 %), la France
tire manifestement profit d'une croissance qui restée forte au
Cambodge l'an passé (+ 5,4 %, chiffre revisé et confirmé par la
Banque Asiatique de Développement), malgré le double choc des
inondations d'octobre et de la hausse des prix du pétrole. En
phase avec l'évolution du marché d'importation, nos exportations
ont également été confortées par la faiblesse de l'euro dans un
pays où dollar est roi.
Tous les grands postes de nos exportations
affichent de bons résultats :
- agroalimentaire, + 37 % à 76 millions
de francs
- biens de consommation, + 26 % à
129 millions de francs
- biens d'équipement, + 42 % à 82
millions de francs
- biens intermédiaires, + 37 % à
50 millions de francs.
2- Mais
nos achats au Cambodge progressent à un rythme bien plus soutenu
que nos ventes, notre solde excédentaire s'amenuise rapidement
et fortement.
Dopées par les performances des industries
de la confection textile et de la chaussure de sport, les exportations
cambodgiennes à destination de la France ont plus que quintuplé
ces cinq dernières années, passant de 66 millions de francs en
1996 à 338 millions de francs en 2000.
Une percée rendue possible par la
garantie donnée au Cambodge d'un libre accès (SPG et accord sur
le commerce des produits textiles) au marché européen.
Il en résulte un rééquilibrage rapide
de nos échanges. Après avoir culminé à 263 millions de francs
en 1995, notre excédent, maintenant pratiquement résorbé ( seulement
7 millions de francs en 2000), devrait faire place à un déficit
dès cette année.
3- Les
échanges franco-cambodgiens restent concentrés sur un petit nombre
de produits
La forte concentration de nos échanges
sur un nombre restreint de produits est symptomatique d'une demande
et d'une offre cambodgiennes encore peu diversifiées. En valeur,
les 4/5 èmes de nos échanges portent sur seulement six grandes
catégories de produits.
Deux à l'importation
:
- les produits de la confection textile
( 2/3 de nos achats en 2000 )
- et les chaussures (1/3).
Cinq à l'exportation
:
- les préparations pharmaceutiques
( 1/3 de nos ventes en 2000 ),
- les appareils de téléphones mobiles
( 17 % de nos ventes, ALCATEL est le fournisseur attiré du principal
opérateur de téléphonie mobile cambodgien ),
- le tabac manufacturé ( 11 % ),
- les matériels électriques ( 5 %
),
- les vins et spiritueux ( 4 % ).
Perspectives : sur un marché d'importation modeste (
en 2000, le Cambodge se situe au 118 ème rang des pays clients
de la France), mais à nouveau bien orienté, nos ventes au Cambodge
ont dépassé l'an dernier le pic qu'elles avaient atteint en 1995.
Les retombées attendues de la réalisation de trois grands contrats
signés l'an dernier ( ALCATEL, télécommunications, SADE, adduction
d'eau de Phnom Penh, et THALES, couverture radar de l'espace aérien),
la bonne image dont jouissent les produits français de consommation
courante et, dans une moindre mesure, la faiblesse persistante
de l'euro par rapport au dollar devraient contribuer à jouer en
notre faveur cette année et l'an prochain. Mais nos achats au
Cambodge ayant toutes chances de continuer à progresser à un rythme
plus soutenu que nos ventes, il faut cependant s'attendre à l'apparition
d'un déficit dans le solde de nos échangess dès cette année.
( Extrait :"
Le Courrier du Cambodge " de l'Ambassade Royale du Cambodge
à Paris, n° 26, mois de Mai 2001)
Un
record de touristes japonais attendus en 2001 ...
TOKYO, 16 Janvier 2001 (Source AFP)
- Le manque de tonus de l'économie ne fait pas perdre le goût
des voyages aux Japonais, qui devraient se déplacer en nombre
record cette année en privilégiant les séjours courts et exotiques,
ont prévu mardi des professionnels du tourisme.
Voyageant la plupart du temps en groupe,
l'appareil photo en bandoulière, les Japonais devraient être 18,34
millions à sortir de l'archipel en 2001, soit 4,1% de plus que
l'année dernière, a estimé JTB, la première agence de voyages
nippone, avec plus de 50% de parts de marché...
Le boom du tourisme devrait permettre
d'établir deux autres records : celui des Japonais voyageant dans
leur propre pays, avec un nombre cumulé de plus de 330 millions,
et celui des étrangers visitant le Japon, qui atteindra pour la
première fois les cinq millions, selon les prévisions de JTB.
Les Japonais disposent de plus de
temps libre cette année grâce à l'introduction de la loi des "lundis
heureux", ces jours fériés déplacés au premier jour de la
semaine pour créer des week-ends de trois jours. Sur l'année,
vont ainsi se succéder huit de ces "coupures" prolongées,
offrant autant d'occasions pour les courtes échappées à l'étranger
qu'affectionnent les Japonais...
" Dans
l'ensemble, ajoute-t-il, les Japonais montrent de plus en plus
d'intérêt pour les autres pays asiatiques ", un de leurs
endroits préférés étant les temples d'Angkor, au Cambodge...
Alcatel
veut se développer en Asie du sud-est (source AFP)
KUALA LUMPUR,
29 août 2000
(Reuters) - Alcatel projette
d'étendre son implantation dans le sud-est asiatique après une
première percée à Singapour et en Malaisie, a déclaré un responsable
du groupe français de téléphonie.
"Les niveaux de vie en Indonésie,
Philippines, Thaïlande et Vietnam sont bien sûr nettement plus
bas que ceux de Singapour et de Malaisie, mais (ces quatre pays)
représentent un marché global de 400 millions de personnes",
a expliqué Olivier Picard, directeur-adjoint d'Alcatel pour cette
zone.
"Tous ces pays représentent pour
nous un énorme marché potentiel", a-t-il déclaré à Reuters
lors d'un entretien.
"Au Cambodge, où nous sommes
le premier fournisseur de téléphones mobiles, il y a 30.000 abonnés
au téléphone fixe mais plus de 150.000 abonnés mobiles".
En Indonésie (210 millions d'habitants)
et au Vietnam (80 millions), le taux d'équipement en téléphones
n'est que de 4% environ, contre 23% et 70% respectivement en Malaisie
(23 millions d'habitants) et à Singapour (trois millions).
Alcatel a réalisé environ 50 millions
de dollars de ventes en Malaisie au deuxième trimestre, un montant
égal au chiffre d'affaires de toute l'année 1999, a-t-il déclaré.
Alcatel remporte un nouveau contrat de 63 millions
de dollars pour l'extension d'un réseau GSM au Cambodge (source
AFP )
Paris,
06 Juin 2000 - A l'issue d'un appel d'offres, CamGSM Co. Ltd,
société commune de Millicom (Luxembourg) et Royal Group (Cambodge)
a signé avec Alcatel un contrat cadre pour l'extension du réseau
GSM 900 de MobiTel au Cambodge.
Ce contrat, estimé à 63 millions de dollars, a été signé par Okhna
Meng Kith, Président de Royal Group, et Olivier Picard, vice-président
d'Alcatel Asia Pacific, en présence du Premier Ministre cambodgien.
Cette extension permettra au réseau de servir quelque 180 000
abonnés à la fin de l'année 2000.
Alcatel fournira sa solution globale EVOLIUMTM, comprenant notamment
des stations de base GSM (BTS), des micro-stations de base et
contrôleurs de stations de base (BSC), ainsi qu'un commutateur
mobile (MSC) supplémentaire d'une capacité de 100 000 abonnés
et les systèmes de transmission radio nécessaires. Le contrat
prévoit également la livraison d'un système de messagerie vocale
(VMS), d'un serveur de messages courts (SMSC) et d'une plate-forme
IN (Intelligent Network) permettant de proposer des services à
valeur ajoutée tels que les cartes prépayées (près de 95% des
usagers).
Alcatel a déjà signé avec CamGSM un contrat cadre initial de 3
ans en octobre 1996, d'une valeur de 20 millions de dollars. Le
réseau MobiTel dessert 80% des abonnés mobiles cambodgiens.
Lors de la cérémonie de signature, Samdech Hun Sen a déclaré :
"Le gouvernement cambodgien se doit d'introduire au Cambodge
les moyens et les technologies les plus modernes de sorte que
le pays puisse disposer d'une infrastructure de pointe en matière
de télécommunications. Nous sommes convaincus que les compétences
de CamGSM et la grande expérience d'Alcatel permettront de mener
à bien ce projet dans les délais et dans les meilleures conditions".
Okhna Meng Kith a pour sa part déclaré : "La qualité des
relations de coopération que nous entretenons avec Alcatel depuis
plusieurs années la confiance que nous accordons dans la qualité
et la fiabilité des solutions Alcatel".
"Alcatel a cru dès le départ à un développement rapide de
la téléphonie mobile au Cambodge" a ajouté Gérard Dega, Président
de l'activité Radio Communications d'Alcatel. "Nous sommes
tout à fait prêts à fournir à CamGSM les meilleures solutions
de réseaux GSM grâce auxquelles l'opérateur pourra offrir à ses
abonnés une qualité de service inégalée".
Banque Mondiale : Une aide de 548 millions de dollars pour le
Cambodge (Source AFP)
Paris, 26 mai
2000 (Reuters) - La communauté internationale s'est engagée
vendredi à allouer une aide supplémentaire de 548 millions de
dollars au Cambodge tout en exhortant le Premier ministre Hun
Sen à progresser sur la voie des réformes.
Les pays donateurs, réunis pour deux
jours à Paris sous l'égide de la Banque mondiale, ont accordé
un satisfecit à Hun Sen, au pouvoir depuis 18 mois, tout en insistant
sur la nécessité d'une répression accrue contre la corruption
et les atteintes aux droits de l'homme.
Le Cambodge s'était vu accorder une
aide de 470 millions de dollars en 1999.
"Nous sommes très satisfaits
des résultats de cette réunion. Mais nous savons qu'il nous faut
faire plus d'efforts dans le sens de la réforme", a déclaré
le ministre cambodgien des Finances, Keat Chhon. Les autorités
de Phnom Penh avaient initialement demandé une aide supplémentaire
de 500 millions dollars aux pays donateurs.
La directrice de la Banque mondiale
pour le Cambodge, Ngozi Okonjo-Iweala, a précisé que cette nouvelle
enveloppe financière servirait à financer notamment le développement
des infrastructures urbaines et rurales.
"Ces initiatives devraient contribuer
à faire reculer la pauvreté et à placer le Cambodge sur la voie
du développement, notre objectif ultime", a-t-elle déclaré.
Le premier ministre Hun Sen souhaiterait
1,5 milliard de dollars sur les trois prochaines années pour reconstruire
le pays.
Tourisme du Cambodge : " Le pays décollera d'ici trois
à cinq ans " (Extrait
du Courrier du Cambodge, Avril 2000)
Organisé
pour la première fois au Cambodge, le cinquième forum sur le tourisme
du Mékong s'est achevé le 8 Avril après trois jours d'exposés
et de débats sur le thème "Découvrir les joyaux touristiques
du nouveau siècle".
Il était
organisé par l'Association des voyages pacifique (PATA), en collaboration
avec la Banque Asiatique de Développement (BAD), la Commission
Economique et Sociale pour l'Asie et le Pacifique des Nations
Unies (ESCAP) et le ministère cambodgien du Tourisme.
Alors
que le dernier forum s'était concentré sur la manière pour les
pays de la région de "vendre" la sous-région du Grand
Mékong comme une destination touristique, la réunion de Phnom
Penh voulait mettre en évidence les attractions encore inexplorées,
les "joyaux", qui attirent de plus en plus de touristes
dans cette partie du monde.
Les quelques
deux cents participants des secteurs privés et publics, professionnels
du tourisme, voyagistes, sociétés hôtelières et autres compagnies
aériennes ont donc beaucoup discuté des sites touristiques proprement
dits, notamment ceux en plein développement, mais également des
infrastructures, liaisons aériennes, visas, etc...
"Le
tourisme au Cambodge décollera d'ici trois à cinq ans. Cela générera
des affaires", a assuré le ministre du tourisme Véng Séreivuth.
"D'ici là, le réseau routier national et le reste des infrastructures
seront en place pour accueillir les touristes". Le ministre
a également mis l'accent sur la "politique
de ciel ouvert",
ainsi de construire un réseau d'autoroutes afin de relier par
la terre, pour la première fois en trente ans, les trois pays
voisins.
"Nos
efforts ne concernent pas seulement les infrastructures "dures",
mais également "les douces" : institutions, lois, politique,
ainsi que les ressources humaines et leur formation". Le
ministre a rapellé les progrès économiques du gouvernement et
la hausse du nombre de touristes étrangers dans le royaume (+41%
entre 1998 et 1999).
Les arrivés
de voyageurs ont également augmenté de 69% entre Février 1999
et Février 2000. Pour les mois de Février 2000, 32 752 arrivées
ont été enregistrées, dont plus de 7 000 par les vols directs
sur Siem-Reap.
82% des
voyageurs étaient des touristes, et 15% se déplaçaient pour affaires.
Les Japonais et les Français étaient les plus représentés (plus
de 11% des voyageurs de chacun des deux pays), suivis des Américains
(10%), Chinois (8%) et Taiwannais (2%).
Le sixième
forum sur le tourisme du Mékong se tiendra en Mars 2001 dans la
province chinois du Younnan. (Source Cambodge Soir)
Affluence Touristique en Hausse de 25% au premier
semestre de 1999 et ça Continue...
Le retour à une certaine stabilité
de la scène politique et l'effondrement de la guérilla "Khmère
rouge" ont conduit à une hausse de 25% du tourisme, affirme
le ministère.
On note une augmentation considérable
des tours depuis la France, l'Allemagne, l'Italie, la Suisse,
les Etats-Unis, le Canada et la Corée du Sud.
C'est un signe qui traduit le fait
que les visiteurs étrangers ont aujourd'hui confiance après les
progrès accomplis sur le plan politique du Gouvernement Royal
du Cambodge.
Selon les statistiques officielles,
le premier semestre de 1999 a enregistré une hausse de 25% des
arrivées en comparaison de la même période en 1998. "119
151 personnes sont arrivées par les voies aériennes ".
Si, du côté gouvernemental, on attribue
ces bons chiffres au climat politique, d'autres les expliquent
par l'amélioration de l'accès au site d'Angkor. Non seulement
les vols directs depuis Bangkok ont permis de gonfler les flux
de touristes mais aussi l'ouverture de plusieurs portes terrestres.
Le
Commerce Extérieur du Cambodge en Hausse en 1998
En hausse de 19% par rapport à 1997,
les échanges commerciaux du Cambodge avec l'étranger ont totalisé
à peu près 1,9 milliard de dollards en 1998.
Cette progression est à la bonne performence
des exportations. Celles-ci, dopées par les ventes des produits
de la filière textile, habillement, ont plus que doublé en quatre
ans, passant de 379 millions de dollars en 1995 à 790 millions
de dollars en 1998. Totalisant 1071 millions de dollars, les importations
qui s'étaient sensiblement tassées en 1996 et 1997 ont presque
retrouvé leur niveau de 1995.
Cette double évolution se traduit
par une réduction continue du déficit de la balance commerciale,
celui-ci passant de 722 millions de dollars en 1995 à 281 millions
de dollars en 1998.
( Extrait du " Courrier
du Cambodge", bulletin mensuel publié par l'Ambassade
Royale du Cambodge à Paris). |